Polynésie, le ciel

L’œuvre évoque le voyage de Matisse en Polynésie.

Le paysage est aérien, lumineux.

Les couleurs : Elles sont froides. Il y a l’opposition blanc/couleur. Sur le fonds, il y a l’alternance de bleus (clair/foncé).

Accent sur la technique utilisée, la dernière technique de Matisse  La gouache découpée :  de grandes feuilles recouvertes de gouache, découpées, rassemblées, collées.



La mer, à la manière de Henri Matisse

Il a existé il y a 150 ans environ. C’était un artiste français, peintre, sculpteur et dessinateur.  Son père vendait des grains et sa mère de la peinture, des tissus...                                                        

Jeune homme, Il étudiait le droit…

A 20 ans, au cours d’une crise d'appendicite où il ne pouvait plus quitter sa chambre, sa mère lui apporta chaque jour de la peinture pour l’occuper. Il y a prit goût. Malgré l’interdiction de son père, Matisse partit à Paris à 25 ans pour apprendre l’art. Là-bas, il peignait beaucoup. Ses toiles étaient très variées et évoluèrent avec le temps. 

A 60 ans, il voyagea beaucoup au Maroc, en Algérie, en Espagne, à Tahiti à la recherche de nouvelles couleurs. Lorsqu’il eut 70 ans il fuit la guerre et alla à Nice.        

Devenu âgé et malade, Matisse ne pouvait plus se tenir debout. Il continua à créer avec du papier découpé. Il composait en assemblant et collant ces papiers. Il était aidé par une assistante. Cela donna des collages vifs et lumineux. A l’époque, prendre des ciseaux et découper dans du papier n’était pas courant. Il peignit alors “Polynésie, le ciel”. 

Il mourut à 85 ans.

On reconnait facilement les tableaux de Matisse : Ils sont pleins de couleurs et de fantaisie.



Les mouettes.

Une des dernières toiles, peinte peu avant sa mort.

Les oiseaux se détachent en groupe sur un fond de trois bandes de couleurs dégradées :   du blanc gris au bleu sombre. Les mouettes prennent les teintes du paysage, et pourtant s'en distinguent. On n'aperçoit la tête d'aucune d'elles, seulement leur queue. Car elles s'enfuient, attirées vers l'horizon que l’on voit en haut du tableau.

Le temps semble à l'orage et les mouettes sont affolées. On a l’impression qu’elles crient. Leur voix inhumaine, insistante, résonne dans la toile de Staël, crevant le ciel pluvieux.


Vivant et non vivant: La mer


La mer, à la manière de Nicolas de Staël

Nicolas de Staël était un peintre qui a existé il y a 100 ans. Il était français d’origine russe. Son père était dans l’armée et sa mère venait d’une riche famille. Elle était passionnée d’art. La famille fuit la révolution russe pour la Pologne. Là-bas, les parents moururent et Nicolas fut confié à une famille à Bruxelles. Devenu un jeune homme, il suivit des cours à l’Académie des Beaux- arts et rencontra beaucoup d’artistes. Il commença alors à peindre. Ses toiles furent caractérisées par d’épaisses couches de peinture. L’artiste mourut à 41 ans.